Passer le contrôle technique

Que vous ayez à le passer en vue d'une vente où qu'il soit temps pour vous de subir ce contrôle, voici quelques informations indispensables. Et de bons conseils pour préparer votre voiture et pour réparer les points défaillants le plus économiquement possible.

Contrôle pour la vente

Ce contrôle, obligatoirement effectué par le vendeur, concerne les véhicules de plus de 4 ans. Il est techniquement identique au contrôle ordinaire et les réparations obligatoires sont exactement les mêmes. La seule différence c'est qu'il doit avoir été effectué moins de 6 mois avant la vente. Attention, il faut que le véhicule soit immatriculé par le nouveau propriétaire moins de 6 mois après ce contrôle. Ne vous étonnez donc pas si votre acheteur renâcle à conclure la vente avec un contrôle technique valable encore 3 jours. Cela voudrait dire qu'il doit courir en toute urgence à la préfecture.

La pollution

La pollution est l'un des points de contrôle qui a le plus évolué ces dernières années. Les véhicules doivent être conformes à la réglementation qui prévalait à la date de mise en circulation. Les voitures antérieures au 30 septembre 1972 sont donc dispensées de contre-visite (pas de norme anti-pollution à l'époque), celles immatriculées entre octobre 1972 et fin septembre 1986 doivent avoir un taux de monoxyde de carbone inférieur à 4,5% et celles immatriculées après le 1er octobre 1986 un taux de 3,5%. Entre 1994 et 1995, on trouve encore des voitures non catalysées et le taux ne change pas pour elles. Pour les voitures neuves à essence avec un pot catalytique le contrôle antipollution est plus sévère : le taux de monoxyde de carbone ne doit pas dépasser 0,5% au ralenti et 0,3% au ralenti accéléré. A partir de 1996, toutes les voitures essence sont catalysées et le taux reste le même jusqu'en jullet 20002. A partir de ce moment-là le taux de monoxyde de carbone ne doit pas dépasser 0,3% au ralenti et 0,2% au ralenti accéléré.

Le contrôle des diesels

L'UTAC a changé sa procédure de mesure il y a longtemps afin de la rendre moins dangereuse... mais aussi plus efficace contre les fraudeurs. En effet, il suffisait d'arriver avec un niveau d'huile trop haut, trop bas ou un ventilateur débranché pour que la mesure des fumées soit évitée et que la mention "contrôle impossible" soit inscrite sur le visa -positif- du contrôle technique. Désormais, tout défaut empêchant la mesure mais réparable fait l'objet d'une contre-visite avec obligation de réparation. Il faut donc repasser le contrôle. La mesure s'effectue maintenant moteur chaud (pensez-y avant d'y aller) et le contrôleur recherche soigneusement le régime de régulation. Lorsque le moteur émet des bruits bizarres, que la température d'eau passe la zone rouge ou que le régime de régulation est anormal, il y a contre-visite.

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