15.000 emplois menacés dans les réseaux automobiles ?

15.000 emplois menacés dans les réseaux automobiles ?




Après la chute des immatriculations de voitures neuves c'est le non remplacement des voitures d'occasion qui inquiète les responsables des réseaux automobiles de marque :
On ne change plus sa voiture tous les 2 ou 3 ans par plaisir et de plus en plus nombreux sont les automobilistes à faire durer au maximum leur voiture.

Quitte en plus à rogner sur l'entretien, là aussi en baisse : espacement des vidanges, entretien fait par l'automobiliste, défauts de carrosserie non réparés...

«Les concessionnaires souffrent beaucoup», constate-t-il. Car au plongeon des ventes, s'ajoute un fort ralentissement des activités d'entretien et de réparation. «L'après-vente, qui couvrait il y a encore deux ans 70% des frais fixes, est tombé à 50%», explique Olivier Lamirault, président de la branche concessionnaires du CNPA

Certains automobilistes pointent néanmoins du doigt des tarifs prohibitifs d'entretien chez les agents agréés et la politique anti-voiture qui s'est emparé de nombreuses grandes villes françaises.

Autant de facteurs qui affaiblissent les agences et concessions de marques mais aussi les sociétés de recyclage, les stations services et les centres de contrôle techniques.

Mais cette projection de perte de 15.0000 emploi du CNPA ne se réalisera peut-être pas... Ou pas complètement pour être plus près de la réalité.

Il faut ajouter à cela les incertitudes sur la taxation et donc le prix final du carburant. Le diesel, déjà moins intéressant qu'il y a quelques années, sera-t-il rattrapé par l'essence ? D'autant que de nouvelles normes européennes encore plus contraignantes pour le diesel pointent leurs nez. Cette incertitude entraine également un retard dans la décision d'acheter ou pas.

Ce qu'il y a de sûr c'est que le signal d'alarme est tiré !

 

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