Diminution de la vitesse

Diminution de la vitesse



Manuel valls, contre toute logique, tente d'imposer par décret (c'est à dire sans consultation des députés) une diminution des vitesses sur les routes secondaires.

Rappelons que, précédemment, la Ligue de Défense des conducteurs à déposé un recours devant le Conseil d'État contre la baisse à 70 km/h de la vitesse sur le périphérique parisien : cette réduction n'aurait aucun effet sur la pollution aux particules fines et, la vitesse moyenne étant de 40 km/h, cette réduction de vitesse s'apparente seulement à une verbalisation accrue lors des rares heures ou le périphérique est fluide. L'automobile Club des avocats appuie ce recours en précisant que "ses finalités sont contredites par des études objectives".

Pour en revenir au sujet de la limitation passant de 90 à 80 km/h, ni l'Assemblée Nationale ni le Sénat n'ont été invités à se prononcer or, en tant que représentants des citoyens, gestionnaires des finances publiques et administrateurs de leurs collectivités, les parlementaires ont un droit de regard sur cette mesure qui risque de pénaliser des millions de Français et l'économie de notre pays.

Or l'enjeu est de taille : la diminution des limitations de vitesse pourrait engendrer jusqu'à 39,5 milliards d'euros de pertes chaque année pour l'économie de notre pays.

Une mesure totalement dénuée de fondement scientifique : pour preuve, en 2012, la vitesse moyenne a augmenté sur l'ensemble du réseau routier mais le nombre de décès sur les routes a continué de diminuer. Un constat qui était déjà le même entre 1998 et 2002.

Enfin, en 2013, si le nombre de tués sur les routes à baissé, ce n'est pas à cause de la répression routière mais cela est lié à la baisse du pouvoir d'achat des Français, qui a mécaniquement entraîné une diminution du nombre de kilomètres parcourus en 2013.

En effet, selon un sondage TNS Sofres daté de mai dernier, plus de 2/3 des automobilistes interrogés déclarent ainsi avoir modifié leurs habitudes afin de réduire les dépenses liées aux déplacements en voiture. 58% d'entre eux ont limité le nombre de leurs déplacements alors que 40% ont limité le nombre de kilomètres parcourus. 85% des déplacements des salariés s'effectuant en voiture, la hausse du taux de chômage fait -malheureusement- partie des facteurs à ne pas oublier.

Bref l'idéologie du tout répressif sans aucune logique sinon financière est encore est toujours là

 

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